Quelle dimension de barnum choisir ? (3×3, 3×4,5, 3×6, 4×6, 5×5)

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Choisir la dimension d’un barnum est souvent une question d’usage. On pourrait aligner des surfaces : 3×3 m (9 m²), 3×4,5 m (13,5 m²), 3×6 m (18 m²), 4×6 m (24 m²), 5×5 m (25 m²), mais ce qui compte, c’est ce que vous allez y faire, la façon dont les gens circulent, l’espace de réserve dont vous avez besoin et le temps dont vous disposez pour le montage. Dans cet article, nous vous proposons une méthode simple et concrète, illustrée d’exemples d’usages, pour faire le bon choix.

Tentes autour de la scène du Giro 2025

Une méthode simple : usage, logistique, météo

Commencez par décrire votre expérience terrain. Combien de mètres carrés utiles vous faut‑il réellement ? Aurez‑vous une table d’accueil, un comptoir, un espace de démonstration, quelques chaises, une zone de réserve ? Visualisez le flux : le public va‑t‑il s’arrêter, faire la queue, circuler en continu ? Cette photographie de l’usage élimine déjà une ou deux tailles.

Regardez ensuite la logistique. Quel véhicule avez‑vous pour transporter la structure ? Deux personnes seront‑elles toujours disponibles pour le montage ? Les formats 3×3, 3×4,5 et 3×6 entrent facilement dans la plupart des véhicules légers. Les 4×6 et 5×5, eux, nécessitent un utilitaire.

Enfin, introduisez la météo dans l’équation : pluie et vent conditionnent l’usage des parois, des gouttières et surtout le plan d’arrimage (lestage/haubanage) qui s’impose, quelle que soit la taille.

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Tentes pliantes de Premiers de Cordée

Ce que change vraiment chaque format

Le 3×3 est le compagnon des stands compacts : billetterie, point d’info, caisse, petite terrasse de deux à trois tables. Sa force, c’est sa maniabilité : il se transporte et se met en place rapidement, et convient aux sites contraints (ruelles, escaliers, accès serrés). Sa limite ? Le stockage, qu’il faut souvent déporter.

Le 3×4,5 ajoute exactement ce qui manque parfois au 3×3 : du linéaire. Sur un marché ou en CHR, ces 4,5 m de front permettent d’exposer davantage, d’installer un comptoir de service confortable et de fluidifier la file. Le volume et le poids augmentent un peu, mais la polyvalence reste excellente pour une équipe de deux personnes.

Le 3×6 prolonge cette logique : vous gagnez 18 m² avec une façade de 6 m très lisible, idéale pour les étals longs, les bars événementiels ou les zones de retrait. L’empreinte reste raisonnable en profondeur, ce qui facilite l’implantation sur trottoir ou allée. Côté montage, on reste sur 2 personnes, avec un lestage proportionné à la longueur de façade.

Le 4×6 change d’échelle. Avec 24 m², on crée un véritable espace d’animation ou de démonstration : showroom, tests, zone de restauration, paddock. Sa grande surface d’un seul tenant est très appréciée.

Le 5×5, enfin, est l’allié des implantations premium. Son carré de 25 m² valorise le branding, structure un espace VIP ou protocolaire et offre une perception très professionnelle sur les événements. Son gabarit demande plus de logistique, mais l’impact visuel est incomparable.

Bon à savoir : si vous hésitez entre un seul grand format et plusieurs modules, souvenez‑vous qu’accoler deux barnums ou plus (avec gouttières) permet une surface évolutive et souvent plus simple à transporter.

Issue de secours d'un barnum

Exemples concrets par usage

En CHR, une petite terrasse se contente très bien d’un 3×3 ; l’ajout d’un couloir de service pousse souvent vers le 3×4,5 ou le 3×6 selon le linéaire disponible. Pour couvrir une zone de restauration plus importante ou créer un espace convivial abrité, le 4×6 ou 5×5 s’impose. Côté marchés, le 3×4,5 et le 3×6 prennent le relais lorsque le linéaire devient prioritaire : sa façade généreuse valorise l’étal tout en restant maniable. Dès qu’on ajoute une réserve ou un espace de préparation, le 4×6 apporte l’aisance recherchée.

Dans l’événementiel, le 3×3 fait merveille en point info ou billetterie, alors que les animations, démonstrations et zones partenaires profitent pleinement d’un 4×6 ou d’un 5×5. Pour les sports mécaniques et le paddock, le 5×5 offre une belle surface de travail. Si l’on veut davantage de longueur de front sans trop gagner en profondeur, le 3×6 est pertinent pour un paddock moto. Pour séparer atelier et repos, le 4×6 reste le bon compromis. Les collectivités alternent entre 3×3 (buvettes, inscriptions) et 5×5 (protocole, VIP) selon l’envergure du rendez‑vous.

→ En savoir plus : Événementiel • Collectivités • Paddock • Marchés • CHR

tentes paddocks de 2C Competition au rallye du Touquet

Logistique, montage et entretien

La réussite se joue aussi avant l’événement. Vérifiez la longueur repliée de la tente par rapport à votre véhicule, planifiez la présence de deux personnes, réservez un espace dégagé pour le déploiement et formalisez votre plan d’arrimage. Après usage, pensez au séchage de la toile et au rangement (housse, chariot), gages de longévité. Si vous sortez très souvent, orientez‑vous vers des structures renforcées avec pièces remplaçables, plus économiques sur la durée.

→ Ressources utiles : SAV & Entretien • Accessoires de Lestage

Quel gamme selon la fréquence ?

Pour un usage régulier, la gamme V3 offre un excellent équilibre entre poids et résistance (Barnum pliant V3). Les professionnels en intensif préféreront le V5, plus robuste (Barnum pliant V5). Si vous installez vos tentes pour une longue période, la technologie V2 est idéale (Barnum pliant V2).

Budget et coût total de possession

Un seul grand barnum coûte plus cher à l’achat et en logistique, mais il remplace parfois deux modules et simplifie la circulation. À l’inverse, plusieurs 3×3 apportent modularité et résilience : on installe uniquement ce dont on a besoin, on compose avec les contraintes du site et l’on adapte le dispositif à la météo. La bonne approche consiste à raisonner sur plusieurs saisons, en intégrant le temps de montage, l’entretien, l’usage et l’impact visuel.

Cet article traite des dimensions les plus vendues mais nous proposons une vingtaine de dimensions